必读网 - 人生必读的书

TXT下载此书 | 书籍信息


(双击鼠标开启屏幕滚动,鼠标上下控制速度) 返回首页
选择背景色:
浏览字体:[ ]  
字体颜色: 双击鼠标滚屏: (1最慢,10最快)

无神论者的弥撒

_2 巴尔扎克(法)
it seize sous. Je ne dépensais ainsi que neuf sous par jour. Vous
connaissez aussi bien que moi quel soin je pouvais avoir de mes habits et
de ma chaussure ! Je ne sais pas si plus tard nous éprouvons autant de
chagrin par la trahison d'un confrère que nous en avons éprouvé, vous
comme moi, en apercevant la rieuse grimace d'un soulier qui se découd,
en entendant craquer l'entournure d'une redingote. Je ne buvais que de
l'eau, j'avais le plus grand respect pour les Cafés. Zoppi m'apparaissait
comme une terre promise où les Lucullus du pays latin avaient seuls
droit de présence. – Pourrais-je jamais, me disais-je parfois, y prendre
une tasse de café à la crème, y jouer une partie de dominos ? Enfin, je reportais
dans mes travaux la rage que m'inspirait la misère. Je tachais
d'accaparer des connaissances positives afin d'avoir une immense valeur
personnelle, pour mériter la place à laquelle j'arriverais le jour où je serais
sorti de mon néant. Je consommais plus d'huile que de pain : la lumière
qui m'éclairait pendant ces nuits obstinées me it plus cher
que ma nourriture. Ce duel a été long, opiniatre, sans consolation. Je ne
réveillais aucune sympathie autour de moi. Pour avoir des amis, ne fautil
pas se lier avec des jeunes gens, posséder quelques sous afin d'aller gobeloter
avec eux, se rendre ensemble partout où vont des étudiants ! Je
n'avais rien ! Et personne à Paris ne se figure que rien est rien. Quand il
s'agissait de découvrir mes misères, j'éprouvais au gosier cette contraction
nerveuse qui fait croire à nos malades qu'il leur remonte une boule
de l'oesophage dans le larynx. J'ai plus tard rencontré de ces gens, nés
riches, qui, n'ayant jamais manqué de rien, ne connaissent pas le problème
de cette règle de trois : Un jeune homme EST au crime comme une
pièce de cent sous EST à X. Ces imbéciles dorés me disent : – Pourquoi
donc faisiez-vous des dettes ? pourquoi donc contractiez-vous des obligations
onéreuses ? Ils me font l'effet de cette princesse qui, sachant que
le peuple crevait de faim, disait : – Pourquoi n'achète-t-il pas de la
brioche ? Je voudrais bien voir l'un de ces riches, qui se plaint que je lui
prends trop cher quand il faut l'opérer, seul dans Paris, sans sou ni
maille, sans un ami, sans crédit, et forcé de travailler de ses cinq doigts
pour vivre ? Que ferait-il ? où irait-il apaiser sa faim ? Bianchon, si vous
m'avez vu quelquefois amer et dur, je superposais alors mes premières
douleurs sur l'insensibilité, sur l'ée desquels j'ai eu des milliers de
preuves dans les hautes sphères ; ou bien je pensais aux obstacles que la

haine, l'envie, la jalousie, la calomnie ont élevés entre le succès et moi. A
Paris, quand certaines gens vous voient prêts à mettre le pied à l'étrier,
les uns vous tirent par le pan de votre habit, les autres lachent la boucle
de la sous-ventrière pour que vous vous cassiez la tête en tombant ;
celui-ci vous déferre le cheval, celui-là vous vole le fouet : le moins e
est celui que vous voyez venir pour vous tirer un coup de pistolet à bout
portant. Vous avez assez de talent, mon cher enfant, pour e bient.t
la bataille horrible, incessante que la médiocrité livre à l'homme supérieur.
Si vous perdez vingt-cinq louis un soir, le lendemain vous serez accusé
d'être un joueur, et vos meilleurs amis diront que vous avez perdu
la veille vingt-cinq mille francs. Ayez mal à la tête, vous passerez pour
un fou. Ayez une vivacité, vous serez insociable. Si, pour résister à ce bataillon
de pygmées, vous rassemblez en vous des forces supérieures, vos
meilleurs amis s'écrieront que vous voulez tout dévorer, que vous avez
la prétention de dominer, de tyranniser. Enfin vos qualités deviendront
des défauts, vos défauts deviendront des vices, et vos vertus seront des
crimes. Si vous avez sauvé quelqu'un, vous l'aurez tué ; si votre malade
repara.t, il sera constant que vous aurez assuré le présent aux dépens de
l'avenir ; s'il n'est pas mort, il mourra. Bronchez, vous serez tombé ! Inventez
quoi que ce soit, réclamez vos droits, vous serez un homme difficultueux,
un homme fin, qui ne veut pas laisser arriver les jeunes gens.
Ainsi, mon cher, si je ne crois pas en Dieu, je crois encore moins à
l'homme. Ne connaissez-vous pas en moi un Desplein entièrement différent
du Desplein de qui chacun médit ? Mais ne fouillons pas dans ce tas
de boue. Donc, j'habitais cette maison, j'étais à travailler pour pouvoir
passer mon premier examen, et je n'avais pas un liard. Vous savez !
j'étais arrivé à l'une de ces dernières extrémités où l'on se dit : Je
m'engagerai ! J'avais un espoir. J'attendais de mon pays une malle pleine
de linge, un présent de ces vieilles tantes qui, ne connaissant rien de Paris,
pensent à vos chemises, en s'imaginant qu'avec trente francs par mois
leur neveu mange des ortolans. La malle arriva pendant que j'étais à
l'Ecole : elle avait co.té quarante francs de port ; le portier, un cordonnier
allemand logé dans une soupente, les avait payés et gardait la malle.
Je me suis promené dans la rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés et
dans la rue de l'Ecole-de-Médecine, sans pouvoir inventer un stratagème
qui me livrat ma malle sans être obligé de donner les quarante francs que
j'aurais naturellement payés après avoir vendu le linge. Ma stupidité me
fit deviner que je n'avais pas d'autre vocation que la chirurgie. Mon cher,
les ames délicates, dont la force s'exerce dans une sphère élevée,
manquent de cet esprit d'intrigue, fertile en ressources, en combinaisons ;

leur génie, à elles, c'est le hasard : elles ne cherchent pas, elles rencontrent.
Enfin, je revins à la nuit, au moment où rentrait mon voisin, un
porteur d'eau nommé Bourgeat, un homme de Saint-Flour. Nous nous
connaissions comme se connaissent deux locataires qui ont chacun leur
chambre sur le même carré, qui s'entendent dormant, toussant,
s'habillant, et qui finissent par s'habituer l'un à l'autre. Mon voisin
m'apprit que le propriétaire, auquel je devais trois termes, m'avait mis à
la porte : il me faudrait déguerpir le lendemain. Lui-même était chassé à
cause de sa profession. Je passai la nuit la plus douloureuse de ma vie. –
Où prendre un commissionnaire pour emporter mon pauvre ménage,
mes livres ? comment payer le commissionnaire et le portier ? où aller ?
Ces questions insolubles, je les répétais dans les larmes, comme les fous
redisent leurs refrains. Je dormis. La misère a pour elle un divin sommeil
plein de beaux rêves. Le lendemain matin, au moment où je mangeais
mon écuellée de pain émietté dans mon lait, Bourgeat entre et me dit en
mauvais s : . Monchieur l'étudiant, che chuis un pauvre homme,
enfant trouvé de l'tal de Chain-Flour, chans père ni mère, et qui ne
chuis pas achez riche pour me marier. Vous n'êtes pas non plus fertile en
parents, ni garni de che qui che compte ? Ecoutez, j'ai en bas une charrette
à bras que j'ai louée à deux chous l'heure, toutes nos affaires
peuvent y tenir ; si vous voulez, nous chercherons à nous loger de compagnie,
puisque nous chommes chassés d'ici. Che n'est pas après tout le
paradis terrestre. – Je le sais bien, lui dis-je, mon brave Bourgeat. Mais je
suis bien embarrassé, j'ai en bas une malle qui contient pour cent écus de
linge, avec lequel je pourrais payer le propriétaire et ce que je dois au
portier, et je n'ai pas cent sous. – Bah ! j'ai quelques monnerons, me répondit
joyeusement Bourgeat en me montrant une vieille bourse en cuir
crasseux. Gardez vostre linge. . Bourgeat paya mes trois termes, le sien,
et solda le portier. Puis, il mit nos meubles, mon linge dans sa charrette,
et la par les rues en s'arrêtant devant chaque maison où pendait
un écriteau. Moi, je montais pour aller voir si le local à louer pouvait
nous convenir. A midi nous errions encore dans le quartier latin sans y
avoir rien trouvé. Le prix était un grand obstacle. Bourgeat me proposa
de déjeuner chez un marchand de vin, à la porte duquel nous laissames
la charrette. Vers le soir, je découvris dans la cour de Rohan, passage du
Commerce, en haut d'une maison, sous les toits, deux chambres séparées
par l'escalier. Nous s chacun pour soixante francs de loyer par an.
Nous voilà casés, moi et mon humble ami. Nous mes ensemble.
Bourgeat, qui gagnait environ cinquante sous par jour, possédait environ
cent écus, il allait bient.t pouvoir réaliser son ambition en achetant un

tonneau et un cheval. En apprenant ma situation, car il me tira mes secrets
avec une profondeur matoise et une bonhomie dont le souvenir me
remue encore aujourd'hui le coeur, il renon.a pour quelque temps à
l'ambition de toute sa vie : Bourgeat était marchand à la voie depuis
vingt-deux ans, il sacrifia ses cent écus à mon avenir.
Ici Desplein serra violemment le bras de Bianchon.
– Il me donna l'argent nécessaire à mes examens ! Cet homme, mon
ami, comprit que j'avais une mission, que les besoins de mon intelligence
passaient avant les siens. Il s'occupa de moi, il m'appelait son petit, il me
prêta l'argent nécessaire à mes achats de livres, il venait quelquefois tout
doucement me voir travaillant ; enfin il prit des précautions maternelles
pour que je substituasse à la nourriture insuffisante et mauvaise à laquelle
j'étais condamné, une nourriture saine et abondante. Bourgeat,
homme d'environ quarante ans, avait une figure bourgeoise du Moyen-
Age, un front bombé, une tête qu'un peintre aurait pu faire poser comme
modèle pour un Lycurgue. Le pauvre homme se sentait le coeur gros
d'affections à placer ; il n'avait jamais été aimé que par un caniche mort
depuis peu de temps, et dont il me parlait toujours en me demandant si
je croyais que l'Eglise consentirait à dire des messes pour le repos de son
ame. Son chien était, disait-il, un vrai chrétien, qui, durant douze années,
l'avait accompagné à l'église sans avoir jamais aboyé, écoutant les orgues
sans ouvrir la gueule, et restant accroupi près de lui d'un air qui lui faisait
croire qu'il priait avec lui. Cet homme reporta sur moi toutes ses affections
: il m'accepta comme un être seul et souffrant ; il devint pour
moi la mère la plus attentive, le bienfaiteur le plus délicat, enfin l'idéal de
cette vertu qui se compla.t dans son oeuvre. Quand je le rencontrais dans
la rue, il me jetait un regard d'intelligence plein d'une inconcevable noblesse
: il affectait alors de marcher comme s'il ne portait rien, il paraissait
heureux de me voir en bonne santé, bien vêtu. Ce fut enfin le dévouement
du peuple, l'amour de la grisette reporté dans une sphère élevée.
Bourgeat faisait mes commissions, il m'éveillait la nuit aux heures
dites, il nettoyait ma lampe, frottait notre palier ; aussi bon domestique
que bon père, et propre comme une fille anglaise. Il faisait le ménage.
Comme Philopoemen [Coquille du Furne : Philopémen.], il sciait notre
bois, et communiquait à toutes ses actions la simplicité du faire, en y gardant
sa dignité, car il semblait comprendre que le but ennoblissait tout.
Quand je quittai ce brave homme pour entrer à l'H.tel-Dieu comme interne,
il éprouva je ne sais quelle douleur morne en songeant qu'il ne
pourrait plus vivre avec moi ; mais il se consola par la perspective
d'amasser l'argent nécessaire aux dépenses de ma thèse, et il me fit

promettre de le venir voir les jours de sortie. Bourgeat était fier de moi, il
m'aimait pour moi et pour lui. Si vous recherchiez ma thèse, vous verriez
qu'elle lui a été dédiée. Dans la dernière année de mon internat, j'avais
gagné assez d'argent pour rendre tout ce que je devais à ce digne Auvergnat
en lui achetant un cheval et un tonneau, il fut outré de colère de savoir
que je me privais de mon argent, et néanmoins il était enchanté de
voir ses souhaits réalisés ; il riait et me grondait, il regardait son tonneau,
son cheval, et s'essuyait une larme en me disant : – C'est mal ! Ah ! le
beau tonneau ! Vous avez eu tort, le cheval est fort comme un Auvergnat.
Je n'ai rien vu de plus touchant que cette scène. Bourgeat voulut absolument
m'acheter cette trousse garnie en argent que vous avez vue
dans mon cabinet, et qui en est pour moi la chose la plus précieuse.
Quoique enivré par mes premiers succès il ne lui est jamais échappé la
moindre parole, le moindre geste qui voulussent dire : C'est à moi qu'est
d. cet homme ! Et cependant sans lui la misère m'aurait tué. Le pauvre
homme s'était exterminé pour moi : il n'avait mangé que du pain frotté
d'ail, afin que j'eusse du café pour suffire à mes veilles. Il tomba malade.
J'ai passé, comme vous l'imaginez, les nuits à son chevet, je l'ai tiré
d'affaire la première fois ; mais il eut une rechute deux ans après, et malgré
les soins les plus assidus, malgré les plus grands efforts de la science,
il dut succomber. Jamais roi ne fut soigné comme il le fut. Oui, Bianchon,
j'ai tenté, pour arracher cette vie à la mort, des choses . Je voulais
le faire vivre assez pour le rendre témoin de son ouvrage, pour lui réaliser
tous ses voeux, pour satisfaire la seule reconnaissance qui m'ait empli
le coeur, pour éteindre un foyer qui me encore aujourd'hui !
– Bourgeat, reprit après une pause Desplein visiblement ému, mon second
père est mort dans mes bras, me laissant tout ce qu'il possédait par
un testament qu'il avait fait chez un écrivain public, et daté de l'année où
nous étions venus nous loger dans la cour de Rohan. Cet homme avait la
foi du charbonnier. Il aimait la sainte Vierge comme il e.t aimé sa
femme. Catholique ardent, il ne m'avait jamais dit un mot sur mon irréligion.
Quand il fut en danger, il me pria de ne rien ménager pour qu'il e.t
les secours de l'Eglise. Je fis dire tous les jours la messe pour lui. Souvent,
pendant la nuit, il me témoignait des craintes sur son avenir, il craignait
de ne pas avoir vécu assez saintement. Le pauvre homme ! il travaillait
du matin au soir. A qui donc appartiendrait le paradis, s'il y a un para-
dis ? Il a été administré comme un saint qu'il était, et sa mort fut digne de
sa vie. Son convoi ne fut suivi que par moi. Quand j'eus mis en terre mon
unique bienfaiteur, je cherchai comment m'acquitter envers lui ; je
m' qu'il n'avait ni famille, ni amis, ni femme, ni enfants. Mais il

croyait ! il avait une conviction religieuse, avais-je le droit de la discuter ?
Il m'avait timidement parlé des messes dites pour le repos des morts, il
ne voulait pas m'imposer ce devoir, en pensant que ce serait faire payer
ses services. Aussit.t que j'ai pu établir une fondation, j'ai donné à Saint-
Sulpice la somme nécessaire pour y faire dire quatre messes par an.
Comme la seule chose que je puisse offrir à Bourgeat est la satisfaction de
ses pieux désirs, le jour où se dit cette messe, au commencement de
chaque saison, j'y vais en son nom, et récite pour lui les prières voulues.
Je dis avec la bonne foi du douteur : . Mon Dieu, s'il est une sphère où tu
mettes après leur mort ceux qui ont été parfaits, pense au bon Bourgeat ;
et s'il y a quelque chose à souffrir pour lui, donne-moi ses souffrances,
afin de le faire entrer plus vite dans ce que l'on appelle le paradis. . Voilà,
mon cher, tout ce qu'un homme qui a mes opinions peut se permettre.
Dieu doit être un bon diable, il ne saurait m'en vouloir. Je vous le jure, je
donnerais ma fortune pour que la croyance de Bourgeat p.t m'entrer
dans la cervelle.
Bianchon, qui soigna Desplein dans sa dernière maladie, n'ose pas affirmer
aujourd'hui que l'illustre chirurgien soit mort athée. Des croyants
n'aimeront-ils pas à penser que l'humble Auvergnat sera venu lui ouvrir
la porte du ciel, comme il lui ouvrit jadis la porte du temple terrestre au
fronton duquel se lit : Aux grands hommes la patrie reconnaissante !
Paris, janvier 1836.

Vous avez aimé ce livre ?
Nos utilisateurs ont aussi téléchargés
La Femme abandonnée, Honoré de Balzac
Honorine, Honoré de Balzac
Le Curé de Tours, Honoré de Balzac
Ursule Mirou.t, Honoré de Balzac
Une passion dans le désert, Honoré de Balzac
Le Contrat de mariage, Honoré de Balzac
Après avoir mené une intense vie mondaine à Paris et à travers
l'Europe, le jeune comte Paul de Manerville décide de se retirer dans sa
région natale pour se marier. C'est à Bordeaux qu'il fait la connaissance
de Natalie Evangelista, dont le père était très fortuné. Paul la demande
en mariage, mais lors de la préparation du contrat de mariage, le notaire
de Paul découvre que la fortune de Natalie a été dilapidée par sa mère.
Celle-ci et Natalie vont tout faire pour mettre la main sur la fortune de
Paul.
Gobseck, Honoré de Balzac
La Bourse, Honoré de Balzac
1832. La Comédie humaine -études de moeurs. Premier livre, Scènes
de la vie privée - Tome I. Premier volume de l'édition Furne 1842
Hippolyte Schinner, jeune artiste peintre, fait une chute dans son atelier.
Il se réveille entouré de ses deux voisines, madame de Rouville et sa fille,
Adé. Devenu habitué de leur maison, Hippolyte découvre leur vie
de misère et rencontre d'étonnants personnages qui, tous les soirs,
viennent perdre de l'argent au jeu. Un soir, Hippolyte oublie sa bourse.
Adé dit ne pas l'avoir trouvé, il doute de la moralité de ses deux
voisines...
Cette nouvelle de Balzac est une peinture de personnages vivant en huisclos,
pour lesquels le temps semble s'être arrêté, mais également la peinture
délicate d'un amour naissant, avec ses moments de joie, et de doute.
Autre étude de femme, Honoré de Balzac

La Maison du Chat-qui-pelote, Honoré de Balzac
1829. La Comédie humaine -études de moeurs. Premier livre, Scènes
de la vie privée - Tome I. Premier volume de l'édition Furne 1842
Drapier, monsieur Guillaume tient boutique à Paris. Il a deux filles à marier,
et prévoit d'unir l'a.née, mademoiselle Virginie, à son premier commis.
La cadette, mademoiselle Augustine, va s'éprendre d'un jeune artiste.
Deux mariages, deux destins opposés.
Dans ce roman placé en tête de La Comédie Humaine, Balzac traite plusieurs
de ses thèmes favoris, les oppositions entre le passé et le présent,
la vie d'artiste et la bourgeoisie, la prudence qui dure et la passion qui
détruit.
必读网(http://www.beduu.com)整理
首页 上一页 共2页
返回书籍页